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Jean-François BEETS

De l’arbitraire du signe aux signes artificiels: Condillac ou l'ancrage linguistique de la science

Des philosophes des Lumières, Condillac est celui qui a le plus réfléchi sur la question du langage. Ce dernier est d'abord pour lui la condition de la pensée. C'est à ce propos qu'il introduit la notion de signes arbitraires, signes que nous avons nous-même choisi. Mais le langage est aussi un vecteur d'erreur qu'il convient d'endiguer. Progressivement Condillac en vient à considérer le langage comme une méthode d'analyse permettant l'accès aux sciences. Puis devant les déficiences des langues naturelles, il considèrera les sciences elles-mêmes comme des langues bien faites et concevra le projet de créer, pour chaque science sa langue, ce qui suppose le recours à des signes artificiels par opposition aux signes arbitraires.





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